Trois coopératives de crédit déposent une procès antitrust contre Apple Pay pour son prétendu monopole du marché. Une partie des raisons pour lesquelles cette affaire est justifiée est qu’Apple facture trop cher les frais de traitement aux autres personnes souhaitant utiliser ses services de paiement. Une autre raison est que le matériel nécessaire au fonctionnement de ce service n’est pas accessible aux autres portefeuilles numériques.

Ce prétendu monopole rend difficile le passage d’Apple à Android, car ils perdront l’accès à leur portefeuille. De nombreuses autres applications de paiement fonctionnant à la fois sur les appareils Apple et Android ne disposent pas de la commodité de paiement qu’apporte Apple Pay. De plus, Apple Pay n’est disponible que sur les appareils Apple et non sur les appareils Android, ce qui limite son utilisation à un certain groupe de personnes.

Le juge chargé de l’audience antitrust a estimé qu’il était possible que Apple Payer est monopolisé. Ce n’est pas la première fois qu’Apple Pay est critiqué pour sa possible monopolisation du marché. Apple a été confronté à des problèmes similaires dans les régions de l’UE, mais l’affaire en question dans cet article sera portée devant un tribunal américain.

Le procès antitrust d’Apple Pay pourrait obliger l’entreprise à apporter certaines modifications à ses services

Une fois ceci procès antitrust arrivé au tribunal, la réaction d’Apple a été de demander le non-lieu au tribunal. Cependant, le juge en charge du dossier n’a pas exaucé le souhait d’Apple, ce qui signifie que l’affaire serait portée devant le tribunal. Le plaignant accuse Apple de pratiques préjudiciables à la concurrence concernant les services Apple Pay.

Ce service de paiement d’Apple est devenu disponible pour les utilisateurs en 2014 et contribue à faciliter les paiements. Eh bien, on peut reformuler la dernière phrase en disant qu’Apple Pay facilite le paiement pour les utilisateurs Apple. D’autres personnes qui n’utilisent pas d’appareils Apple ne peuvent pas accéder à ce service, ce qui nuit aux entreprises et aux particuliers.

Le plaignant affirme qu’Apple « contraint » les utilisateurs de ses produits à effectuer des paiements en utilisant son service de paiement interne. De plus, les entreprises qui utilisent Apple Pay finissent par payer collectivement 1 milliard de dollars de frais excédentaires. Cela est préjudiciable aux clients puisque ces frais excessifs pourraient entraîner une hausse des prix des biens et services.

Pour sa défense, Apple affirme facturer des frais nominaux à tous les titulaires de carte afin de réduire les coûts. Ils soutiennent également que les utilisateurs de Apple Payer ne sont pas obligés d’utiliser la plateforme de paiement. Ces utilisateurs sont libres d’utiliser toute autre plateforme ou service de paiement qui leur convient et qui leur est plus abordable.

Malgré cela, le procès antitrust d’Apple Pay sera toujours devant le tribunal en décembre. Si tout va en faveur du plaignant, Apple devra peut-être apporter certains ajustements à son service de paiement, le rendant plus accessible à tous. Il est également bon de noter que l’UE s’intéresse également à Apple Pay et à sa possible monopolisation.

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