Après avoir échoué à conclure un accord d’acquisition avec Nvidia l’année dernière, la société de conception de semi-conducteurs ARM envisage d’entrer en bourse. Il veut vendre ses actions sur le Nasdaq à la bourse de New York plus tard cette année. Avant l’introduction en bourse prévue (offre publique initiale), la société britannique appartenant au groupe SoftBank chercherait à attirer un ou plusieurs investisseurs de référence à la table. Il est en pourparlers avec au moins dix sociétés, dont Intel, la société mère de Google Alphabet, Apple, Microsoft, TSMC et Samsung, rapporte Reuters.

Selon le nouveau rapport, ARM cherche à lever environ 8 à 10 milliards de dollars d’investissements de base auprès de ces entreprises. Cet investissement sera assorti d’actions de la société à prix fixe avant l’introduction en bourse. Le plan est de renforcer la demande pour ses actions et de renforcer la confiance des investisseurs potentiels dans l’introduction en bourse en mobilisant rapidement de grands noms. Cependant, les investisseurs principaux n’obtiendront aucun siège au conseil d’administration ni aucun contrôle sur l’entreprise. Ces investisseurs ne peuvent acheter des actions ARM qu’avant l’introduction en bourse.

Deux sources proches du dossier ont déclaré à Reuters que les pourparlers en étaient encore au stade préliminaire. ARM semble discuter simultanément d’investissements d’ancrage de plusieurs milliards avec plusieurs entreprises. La décision finale pourrait cependant ne pas intervenir avant le mois d’août. Fait intéressant, certaines des entreprises avec lesquelles ARM est en pourparlers sont déjà ses clients. Il n’est pas clair si un investissement d’ancrage d’une ou plusieurs de ces sociétés aura un impact sur leurs relations commerciales avec le concepteur de puces britannique.

ARM est en pourparlers avec plusieurs entreprises pour un investissement d’ancrage

ARM est l’un des plus grands noms de l’industrie des semi-conducteurs. La société basée à Cambridge, en Angleterre, conçoit des cœurs de processeur utilisés par à peu près tous les fabricants de puces, y compris Qualcomm, Samsung, MediaTek et autres. Le conglomérat japonais SoftBank Group détient ARM depuis 2016 après l’avoir acquis pour 32 milliards de dollars. En 2020, SoftBank Group a conclu un accord avec la société californienne Nvidia pour vendre l’entreprise pour 40 milliards de dollars. L’achat devait être finalisé en 2022, mais de nombreux obstacles réglementaires ont finalement contraint les deux parties à annuler l’accord.

Quelques autres sociétés ont depuis manifesté leur intérêt pour acquérir ARM auprès du conglomérat japonais, dont Qualcomm. Le chef de Samsung, Lee Jae-yong, a également rencontré le fondateur et PDG de SoftBank, Masayoshi Son, en octobre de l’année dernière, déclenchant des rumeurs d’acquisition d’ARM. Mais il semble qu’ARM ait décidé d’une introduction en bourse après l’échec de l’accord avec Nvidia. Il a déjà commencé les préparatifs d’une cotation en bourse plus tard cette année et a déposé les demandes réglementaires nécessaires. Il reste à voir si la société parvient à rallier quelques investisseurs phares avant cela.

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