Si vous ne le saviez pas déjà, la semaine dernière, la Loi sur les nouvelles en ligne du Canada est entrée en vigueur. Cet acte particulier devrait mettre en colère certaines grandes entreprises technologiques avec de nouvelles plateformes de promotion. Google, l’une de ces grandes entreprises technologiques, montre déjà sa colère en blocage des nouvelles locales canadiennes depuis sa plate-forme.

Eh bien, Google n’est pas le seul à prendre cette position, car Meta est également sur le point de faire quelque chose de similaire. Cependant, ce projet de loi devrait entrer en vigueur dans environ six mois, ce qui donnera à ces entreprises technologiques le temps de s’adapter. Alors pourquoi y a-t-il déjà des mois de contrecoups avant qu’il ne prenne pleinement effet ?

La réponse de Google et de Meta est le résultat de l’exigence de ce dit projet de loi. Les deux entreprises technologiques sont totalement contre l’idée que ce projet de loi pousse et ne sont pas disposées à collaborer. Google a qualifié ce projet de loi d’« irréalisable » et n’envisage pas d’y réfléchir à deux fois. Rentrons maintenant un peu dans les détails de Loi sur les nouvelles en ligne du Canada et pourquoi cela énerve les grandes entreprises technologiques.

La Loi sur les nouvelles en ligne du Canada ne convient pas à Google et peut affecter la circulation des nouvelles locales

Avec la loi sur les nouvelles en ligne, le Canada exige que les grandes entreprises technologiques dotées de nouvelles plateformes de promotion paient les fournisseurs de nouvelles. Cela ressemble à un projet de loi qui favorisera de nombreux médias canadiens puisqu’ils seraient payés pour leurs nouvelles. Mais les grandes entreprises technologiques disposant de plates-formes de promotion d’informations telles que Google ne trouvent pas cette demande raisonnable.

En s’opposant à ce projet de loi, Google bloque maintenant les médias canadiens de leur plateforme. Cette action de Google est préjudiciable non seulement aux organes de presse en tant qu’entreprises, mais également au gouvernement canadien. Vous vous demandez peut-être comment cela affectera les organes de presse au Canada, ainsi que le gouvernement du pays.

Eh bien, Google représente la majorité du trafic de nouvelles au Canada ainsi que dans d’autres régions. Les médias s’appuient sur les plates-formes de Google pour que les informations qu’ils diffusent atteignent le public. De plus, le gouvernement s’appuie sur la plupart des plates-formes de Google pour transmettre plus rapidement les informations à ses citoyens.

Donc, en bloquant les nouvelles canadiennes sur sa plateforme, Google rend les choses un peu plus difficiles pour les citoyens de ce pays. Méta envisage également de faire de même et de restreindre le flux de nouvelles canadiennes sur ses plateformes. Ces deux plateformes ne font cela que pour lutter contre le projet de loi qui ne favorise pas leurs entreprises.

On ne sait pas combien de temps Google gardera les nouvelles canadiennes hors de ses plateformes. Mais il est nécessaire que les parties impliquées dans l’élaboration de ce projet de loi parviennent à un accord avec Google et Meta à ce sujet. Plus d’informations à ce sujet seront disponibles dans les semaines à venir.

A lire également