L’IA a atteint et frappé à toutes les portes ! Le Congrès américain n'est pas étranger à l'IA générative et à ChatGPT, en tant que Un membre du Congrès a prononcé un discours rédigé par AI. Aujourd'hui, le Congrès américain envisage d'interdire Microsoft Copilot pour des raisons de sécurité, selon un rapport d'Axios.

Le Congrès américain pourrait interdire Microsoft Copilot

Selon Catherine Szpindor, directrice administrative du Congrès, Microsoft Copilot n'est « pas autorisé à être utilisé par la Chambre », citant des problèmes de sécurité selon lesquels les informations partagées par le personnel de la Chambre pourraient fuir et atteindre des endroits où elles ne sont pas censées se trouver. En conséquence, le Congrès américain supprimera et interdira Copilot, qui sert de module complémentaire facultatif d’IA générative, sur tous les appareils Windows relevant de sa juridiction. Pendant ce temps, Microsoft assure qu'il travaille sur des versions gouvernementales de ses outils d'IA qui répondront aux exigences strictes de sécurité du gouvernement fédéral.

Cela soulève des questions sur son impact sur le personnel du Congrès et sur son flux de travail ; si ce n'est pas Copilot, alors quoi ? Un porte-parole de Microsoft pourrait avoir une réponse à cette question. Ils ont expliqué qu’ils comprennent à quel point il est important pour le gouvernement de disposer d’un niveau de sécurité supplémentaire. C'est pourquoi ils prévoient de créer des outils d'IA comme Copilot spécialement conçus pour répondre à ces normes de haute sécurité. Le bureau du bureau administratif principal a précisé que les conseils qu'ils donnent actuellement s'adressent aux gens ordinaires et non aux fonctionnaires. Mais une fois que la version gouvernementale sera prête, ils la vérifieront et décideront quoi faire.

Plus important encore, Microsoft Copilot est un effort de collaboration entre Microsoft et OpenAI, propriétaire de ChatGPT. De plus, il propose plusieurs forfaits, en particulier pour les entreprises. De nombreux avantages sont fournis avec la version payante, comme permettre aux utilisateurs de l'intégrer aux programmes de la suite Microsoft Office tels que World, Excel, Outlook et PowerPoint. Par conséquent, l’IA est effectivement utile au personnel du Congrès, mais l’interdiction potentielle repose sur un argument solide selon lequel il existe de nombreux cas où il existe toujours un risque de fuite de données. De telles fuites, notamment du côté du gouvernement, présentent d’énormes risques.

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