Huawei a réussi à contrarier pas mal de personnes au sein du gouvernement américain, semble-t-il. La secrétaire américaine au Commerce, Gina Raimondo, trouve les progrès des puces Huawei « incroyablement inquiétants », rapporte Bloomberg.

Le secrétaire américain au Commerce considère les progrès des puces de Huawei comme « incroyablement inquiétants »

Selon le rapport, Raimondo pense que son département a besoin de davantage de moyens de contrôler les choses. Elle estime que davantage d’outils sont nécessaires pour faire respecter un régime de contrôle des exportations.

Lors d’un entretien avec une commission sénatoriale du commerce, elle a déclaré que « différents outils » sont nécessaires, tout en précisant que « des ressources supplémentaires en matière d’application » sont nécessaires.

Elle a essentiellement mis en avant une proposition législative bloquée qui étendrait l’autorité de son ministère sur les transactions technologiques. Eh bien, cela ne serait fait que pour les transactions technologiques qui présentent des risques pour la sécurité nationale.

Le SoC Kirin 9000s a réussi à ébouriffer quelques plumes aux États-Unis

Raimondo n’a partagé aucune information sur son enquête sur un nouveau smartphone Huawei alimenté par la puce en question. Pour rappel, la série Huawei Mate 60 et le Mate X5 sont tous alimentés par le Kirin 9000, le nouveau processeur 7 nm de Huawei.

Ce processeur a été fabriqué par SMIC et ne semble apparemment enfreindre aucune restriction mise en place par les États-Unis. Les deux sociétés ont réussi à contourner tout cela. Les États-Unis ont trouvé cela difficile à croire, c’est pourquoi ils enquêtent sur la question.

Raimondo a mentionné l’amende la plus élevée jamais imposée par son département plus tôt cette année. Cette amende concerne la vente d’articles à Huawei sans licence. Elle a également ajouté que son ministère est « aussi dur qu’il devrait l’être », mais qu’il « a besoin de plus de ressources ».

Il convient également de noter que le mois dernier, Raimondo a déclaré qu’elle ne voyait aucune preuve que Huawei puisse développer des puces avancées de 7 nanomètres à grande échelle. Elle estime néanmoins que les contrôles doivent être renforcés le plus rapidement possible.

Cette situation n’aide certainement pas les relations américano-chinoises, que les deux pays tentent d’améliorer.

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