L’intelligence artificielle (IA) transforme rapidement notre quotidien, que ce soit en modifiant la manière dont nous traitons l’information ou en permettant aux individus d’accéder à des outils professionnels depuis leur domicile. Cependant, cette utilisation accrue de l’IA a un coût important : la consommation d’électricité. Alors que beaucoup considèrent l’IA comme un simple programme informatique parmi d’autres, il s’agit en réalité d’un ensemble complexe de programmes qui passent par toutes les combinaisons possibles. Aujourd’hui, un nouveau rapport de Schneider Electric (via Techradar) suggère que les systèmes d’intelligence artificielle (IA) consomment déjà 4,3 gigawatts (GW) d’énergie dans le monde, ce qui équivaut à la consommation d’énergie d’un petit pays.

Selon l’étude, bien que l’IA générative existe depuis moins d’un an, sa consommation d’énergie augmente rapidement en raison de la demande croissante. De plus, avec un taux de croissance annuel de 26 à 36 %, l’IA pourrait potentiellement représenter une consommation mondiale d’électricité de 13,5 à 20 GW d’ici 2028. De plus, les centres de données dans leur ensemble pourraient consommer jusqu’à 90 GW d’énergie d’ici 2028.

Formation et charges de travail

À l’heure actuelle, il existe une répartition de 20 : 80 entre la formation en IA et les charges de travail. Et bien que la formation soit plus gourmande en énergie, les charges de travail finiront par les dépasser à mesure que les entreprises s’adapteront à leurs modèles d’IA. Cependant, ce changement rend difficile la prévision de la consommation d’énergie future, car les deux tâches ont des besoins en énergie variables.

De plus, il existe un autre problème qui a toujours été apparent avec les centres de données : le refroidissement. En effet, l’exécution de ces modèles d’IA génère une quantité importante de chaleur, ce qui présente des risques pour la sécurité et un risque de défaillance prématurée des composants. En conséquence, les systèmes de refroidissement, bien qu’essentiels, sont gourmands en énergie et nécessitent souvent une consommation d’eau importante. Cette forte dépendance à l’eau a attiré l’attention des experts, car les centres de données réacheminent et modifient souvent les sources d’eau pour répondre à leurs besoins de refroidissement.

Répondre à une consommation d’énergie croissante

Bien qu’il n’existe actuellement aucune solution aux problèmes de refroidissement, le rapport recommande que les centres de données passent d’une distribution conventionnelle de 120/208 V à une distribution plus robuste de 240/415 V, qui peut mieux s’adapter à la consommation électrique élevée associée aux systèmes d’IA.

A lire également