Au cours des dernières années, le contrôle de Google sur l’écosystème Android a fait l’objet de débats, en particulier en Inde, où les régulateurs et le gouvernement ont appelé à des changements dans le traitement par Google de son système d’exploitation. Ces changements incluent la réduction des applications préinstallées, l’assouplissement des restrictions sur les « forks » Android et l’autorisation de la distribution d’applications tierces via le Google Play Store. Cependant, dans une décision récente, le National Company Law Appellate Tribunal (NCLAT) a partiellement relevé Google en annulant quatre des 10 directives émises par la Competition Commission of India (CCI) relatives à l’abus de la position dominante de Google sur Android.
Plus tôt cette année, la CCI a ordonné à Google d’apporter plusieurs modifications à ses pratiques commerciales en Inde, notamment en donnant aux utilisateurs la possibilité de supprimer des applications Google, d’utiliser des options de facturation tierces sur le Play Store et de modifier leur moteur de recherche si vous le souhaitez. Google a fait valoir que l’ordonnance de la CCI souffrait d’un « biais de confirmation » et ressemblait trop à un verdict de la Commission européenne en 2018.
Allégement partiel pour Google
Bien que la NCLAT ait confirmé l’amende de 161 millions de dollars imposée à Google par la CCI, elle a offert un certain soulagement au géant de la technologie en supprimant quatre directives sur dix. Ces directives comprenaient la nécessité d’autoriser l’hébergement de magasins d’applications tiers dans le Play Store et de restreindre la désinstallation des applications préinstallées par les utilisateurs.
Malgré l’appel, Google a accepté de mettre en œuvre certains changements suggérés par la CCI. Les fournisseurs indiens de smartphones peuvent désormais concéder des licences d’applications individuelles pour la pré-installation sur leurs appareils Android, et les utilisateurs peuvent modifier leur moteur de recherche et utiliser des options de facturation tierces pour les achats d’applications et de jeux sur le Play Store.
« Nous sommes reconnaissants de l’opportunité donnée par le NCLAT de faire valoir notre point de vue. Nous examinons l’ordonnance et évaluons nos options juridiques », a déclaré Google lors du verdict.